De septembre à décembre, l’accès à la chapelle Sainte Marie est très restreint en raison des travaux de restauration des voutains de la nef. Une zone sécurisée permet de voir le chantier.
La chapelle Sainte-Marie fut aussi nommée « Chapelle royale » (XVIe au XXe siècle) avant de devenir « Chapelle de l’Abbé » pour quelques décennies. Elle retrouve son appellation médiévale après la restauration de 2006. Selon la volonté de Saint-Louis, elle est édifiée dans le style du gothique rayonnant de la seconde partie du XIIIe siècle pour abriter, en 1262, les reliques d’un compagnon de saint Maurice et celles de sainte Berge. À la Renaissance, Hippolyte d’Este fait peindre à fresque l’intérieur de la chapelle. Il demande au Bolognais Primatice, surintendant des bâtiments du roi, à la fois peintre, architecte et sculpteur, de mettre en lumière le Christ rédempteur né de la Vierge Marie.
Une Annonciation occupe toute la contre-façade. Sur les voûtains de la nef, sont peints les Pères de l’Église, les Apôtres et les Évangélistes, et au-dessus du rond-point du chœur, les anges tenant les instruments de la Passion. À partir de 1875, Madame de Vatry fait restaurer la chapelle par l’architecte Édouard Corroyer et les fresques par Paul Balze.
Ce dernier crée des peintures émaillées sur lave pour mettre en lumière, en vue extérieure, la rosace occultée par la fresque. En 1902, Nélie Jacquemart-André fait déposer ces laves, et les offre peu après au curé de la paroisse voisine. Depuis 2019, elles ornent la façade de l’église Saint-Saturnin de Fontaine-Chaalis. En 1912, Nélie Jacquemart-André est ensevelie dans la chapelle « à Chaalis que j’ai tant aimé », selon ses dernières volontés. En 1925, l’Institut de France demande au sculpteur Denis Puech une effigie en bronze pour orner le tombeau.
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