RAPPORT D’ACTIVITE 2020-2024
Dépositaire du prestigieux legs de Nélie Jacquemart-André, l’Institut de France a décidé, en 2018, de lancer un audacieux programme de restauration à Chaalis, avec pour ambition de redonner toute sa splendeur au domaine, de le transmettre aux générations futures dans le meilleur état possible et de le rendre accessible au plus grand nombre.
Des études approfondies ont ainsi été engagées, touchant aussi bien l’architecture, les jardins ou les collections. Dans le même temps, plusieurs opérations d’entretien de grande envergure ont été menées, mobilisant des ressources importantes pour préserver tant le patrimoine bâti que végétal.
La période qui a suivi la crise sanitaire a été marquée par l’élaboration d’une stratégie associant gestion du site, opérations de travaux et développement des publics et des ressources propres. Validée par les instances de gouvernance de l’Institut, cette feuille de route a été mise en oeuvre dès 2021, et fait l’objet, depuis, de points d’étape réguliers en conseil d’administration. Conformément au plan de développement, la notoriété de Chaalis s’est accrue et la fréquentation a augmenté de plus de 80% entre 2019 et 2024, grâce aux nouvelles offres culturelles qui ont été déployées.
Sur le plan patrimonial, de nombreuses opérations ont pu être menées, comme la restauration d’une partie des fresques de la chapelle, la création de la roseraie botanique ou encore le lancement d’un grand chantier des réserves. Un soin particulier a également été apporté à l’entretien du vaste patrimoine foncier de Chaalis, qui comprend 1000 ha de terres, de forêts et d’étangs, ainsi qu’un ensemble immobilier important, dont les revenus concourent largement au fonctionnement du site.
L’Institut a aussi eu à coeur d’améliorer les conditions de travail des agents. Cette démarche se concrétisera notamment par la livraison, en 2025, du chantier de la Petite écurie qui accueillera les nouveaux espaces de travail.
Si les résultats obtenus ces cinq dernières années sont encourageants, des défis demeurent. Le lancement prochain du chantier du château-musée et des réseaux constitue une étape cruciale, tout comme la quête d’un équilibre durable de l’exploitation à l’horizon 2027.













